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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 00:01
photomontage Valérie-Anne Bertin

Alors, des résolutions pour cette nouvelle année? Non? Toujours pas? Ben moi non plus, ça tombe bien !!!
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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 16:15
SuPère Noël qui conquiert le clocher
 de l'église Saint-Jean de Lamballe

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 08:42
Méphistophélès, l'ange déchu,
détail

Méphistophélès, l'ange déchu,
détail

Méphistophélès, l'ange déchu,
détail


Méphistophélès, l'ange déchu, dessin de Valérie-Anne Bertin

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 18:35
Aujourd'hui je suis allée au jardin public où j'ai dessiné ce vestige.
Après l'avoir aquarellé, je réalise que cette porte qui avait été si longtemps fermée est symbolique.
Je médite quelques instants en la regardant. Si je la passe, alors je fais le serment de n'avoir qu'un seul maître, l'art, et de lui rester fidèle jusqu'à la fin de ma vie. Je prends conscience de ce que cela implique. Je la regarde solennellement, avance, un scanner me traverse au moment du passage, ça y est je l'ai passée.

A côté de la porte, un panneau sur lequel est écrit ceci :

L'église Saint-Jean surplombe le jardin public. C'est la seule des trois églises de Lamballe qui ait été construite pour desservir la paroisse de Lamballe. Les deux autres, plus anciennes, furent construites par les moines (église prieurale Saint-Martin, devenue paroisse au XVIe siècle), et les seigneurs (collégiale Notre-Dame).

Une église pour la paroisse
Avant la construction de l'église Saint-Jean, les bourgeois se rendaient à l'office à la collégiale sauf en temps de guerre. Pendant la guerre de Succession, au milieu du XIVe siècle, il était impossible aux paroissiens d'accéder à la collégiale car l'enceinte du château restait close. Cette contrainte est sans doute à l'origine de la construction d'une troisième église, l'église Saint-Jean.

Une porte sans attache
La porte qui trône au milieu du jardin public est celle de l'entrée du couvent des Augustins. Fondé au début du XIVe siècle, ce couvent s'étendit dans de vastes bâtiments. Après la Révolution, le couvent fut transformé en caserne puis en entrepôt et en école, avec un local pour la justice de paix avant d'être démoli en 1878. Cet édifice n'était pas situé sur cette bande de terre inondable où est actuellement la porte. Il se situait dans la ville, face à l'actuelle mairie. La porte a été transféré ici pour agrémenter la promenade !
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 21:11
En ce fin d'après-midi du mois de décembre, je marche sur les trottoirs-nuages de Lamballe pour me rendre chez Monsieur Yvergniaux. Les rues avancent devant moi comme au ralenti. Je goûte les saveurs de l'air humide, les gens passent, les voitures...

J'arrive enfin chez le maître où un panneau indique que l'atelier est ouvert. Sur la porte est écrit "Sifflez fort puis entrez." J'explose de rire, je n'ose pas. Vais-je oser? A la fin, un élan, oui j'ose, et un son fulgurant sort de ma bouche avant que ma main n'ouvre la porte...

... Qui me conduit vers un autre monde. Des gens sont là, déjà tout est prêt et Monsieur Yvergniaux allongé dans un fauteuil m'accueille d'un regard complice. Je ne connais pas tout le monde, certains se présentent à moi et me parlent. Oui, me parlent. En ces termes que je les comprends. Il m'est difficile de gérer et ces gens et le lieu et les oeuvres qui happent mon regard. Je plonge dans le Boléro d'Yvergniaux, plusieurs pièces sont placées à différents endroits de l'atelier comme différents tableaux qui au final n'en formeront qu'un sur les murs du lycée Henri Avril. Sur une table, les panneaux photographiés ont été mis à la suite les uns des autres. En bas à droite, Monsieur Yvergniaux a écrit : "La belle vacherie qu'est la vie".

Les portraits, bien plus impressionnants que ce que j'ai vu par le biais d'internet me foudroient de leurs regards, les traits de crayons sont incroyablement bien placés. Chaque trait semble pensé, comme dans une calligraphie japonaise.

Monsieur Yvergniaux annonce qu'il sera pris en photo avec moi et entre nous deux il y aura le portrait d'Obama en flamme de son Boléro. Je prends un grand coup de K.O.
J'essaye d'absorber tout en prenant bien conscience des images, des sons, de l'air même.
Mais au final, ce tumulte sensoriel m'envahit. Je regarde Monsieur Yvergniaux assit sur son fauteuil, seul. Il semble être attentif à tout. Le temps s'arrête.
Les journalistes et Monsieur
Joël Lehérissey, adjoint à la Culture de Lamballe, font leur entrée et, au final, je me retrouve prise en photo avec Monsieur Yvergniaux. On nous regarde comme cette foule d'amis dans Big Fish où je suis Will Bloom qui porte son père dans ses bras pour l'emmener vers l'Océan...

La soirée se termine, il reste un petit groupe de personnes. Monsieur Yvergniaux me regarde et regarde les autres, il parle de moi et leur dit : "Chercher une artiste comme Valérie-Anne Bertin sur les 300 plasticiens des Côtes d'Armor, vous ne trouverez pas.[...] Quand j'avais son âge, j'aurai voulu avoir quelqu'un qui me parle comme ça, c'est pourquoi je le fais maintenant."

J'ai le flambeau dans les mains, à moi de faire en sorte qu'il ne s'éteigne pas.


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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 19:58

Monsieur Henri Yvergniaux,
 Professeur de dessin et artiste lamballais,
 Du haut de ses 79 ans et malgré ses difficultés a se mouvoir,
 M'a aujourd'hui fait l'honneur,
 A moi ! de monter les douze marches de mon atelier !
Pour,
M'a-t-il dit,
 S'imprégner de mon environnement.

Assis devant moi,
 Noble et humble,
 Son corps, sa tête même restent immobiles
 Tandis que ses pupilles ne cessent de passer d'un tableau à l'autre.
 Je lui propose à boire mais il ne veut rien, non, juste voir.

Je ne le connais pas, lui non plus.
 Pourtant nous parlons le même langage
Je reçois en plein poumons ses mots comme une bouffée d'oxygène.
Lui donne, à la société, à la ville, à la culture, aux gens.
 Il ne donne, à moi, aucun conseil ni jugement,
 Mais des mots, des phrases, que je suis prête à comprendre, à apprendre même.

Il veut que je vienne, vendredi, dans son atelier.
 Je veux voir ses oeuvres, pour de vrai !
 Il y en a dans les rues de Lamballe,
 Mais aussi, je veux voir son atelier !
 Je veux apprendre de lui, comprendre
Car je pense que c'est un grand homme.


                                                                                            Valérie-Anne    

            


Monsieur Henri Yvergniaux : http://www.yvergniaux.com/
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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 15:46

Bonjour à tous,

L'expo sur le Japon a bien marché surtout pendant le weekend insolites mondes d'artistes. Vous pouvez voir les oeuvres qui ont été exposées dans l'album mes objets du Japon.

La nouvelle expo est arrivée avec des illustrations pour la jeunesse et plein d'idées cadeaux pour Noël.

Le vernissage est prévu pour le dimanche 14 décembre à 16h.

 

Voir la collection d'illustrations

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 00:08

Bonjour à tous,


Un soir alors que je pratique l'aïkido sur Lamballe, je vois ceci brodé sur une tenue : プレデン (prononcer "prédène"). Sur le moment, je me demande ce que cela signifie. Connaissant les japonais, il s'agit peut-être d'une déformation du terme anglais : "Play down", quoique cela semble un peu tiré par les cheveux.

Je ne trouve ce mot dans aucun dictionnaire franco-japonais. N'en connaissant pas la signification, je l'invente. J'imagine que Preden est un lieu, un jardin (Eden) calme et tranquille où l'on peut se reposer et se sentir bien, tout simplement. On s'y rend en traversant des prés (Prés d'En) parce qu'il n'existe pas de chemin pour y accéder, comme un secret bien gardé.

Par la suite, j'apprends que Preden est un prénom breton d'origine latine : Pretania = Bretagne.

La Bretagne, pays que j'ai quitté et où je vis maintenant.

Ce jardin dont j'ai rêvé, n'est-il pas finalement sous mes pieds...


Plus d'info :

Dictionnaire breton-français en ligne

Site internet L'Arbre Celtique


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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 14:16

Bonjour à tous,

Ma vision du débat sur Wikipédia.


"A mort, à mort !"

L'on criait cela au temps des romains dans les arènes et bien qu'il ne s'agisse plus d'arènes ni d'humains mis à mort, j'ai parfois l'impression que les choses n'ont pas tellement évoluées...


Bilan de l'article sur Wikipédia :


Concernant l'article Valérie-Anne Bertin sur Wikipédia, il semblerait qu'aucun consensus clair ne se soit dégagé le 22 novembre ou tout du moins qu'aucun contributeur n'ait pu clôturer la proposition et indiquer si l'article est conservé ou supprimé. Du coup, la discussion se poursuit jusqu’au 29 novembre.


L'administrateur qui a mis le bandeau de proposition de suppression sur l'article a changé d'avis ainsi que trois autres personnes qui ne souhaitent plus le supprimer Compte tenu des précisions notables apportées dans l'article.


Malgré tout, il reste :

9 (-) Si je sais bien compter, dont 6 n'ont pas bougés depuis le 14 novembre, soit depuis le commencement du débat. La question que l'on peut se poser est : Sont-ils revenus faire un tour après ou pas?

3 (+) sont apparus après l'ajout de sources le 17 novembre.

5 (=) dont la plupart sont des votes des administrateurs Wikipédia sont apparus après l'ajout de sources le 16 novembre.


Info de dernière minute, je viens de recevoir un mail d'une personne qui voulait voter. Son vote n'a pas été pris en compte il y a quelques jours et elle m'annonce que le délais est désormais dépassé... 


Plus d'info :

Article Valérie-Anne Bertin

Débat sur l'article : Valérie-Anne Bertin


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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 22:00
Bonjour à tous,
Drapeau japonais Hello Kitty par Valérie-Anne Bertin expo Mes objets rapportés du Japon

Aujourd'hui j'ai reçu le message de quelqu'un me demandant si je
n'attrape pas la "grosse tête" par hazard. Si vous aussi vous vous posiez la question, voici quelle serait ma réponse :
Oui, c'est assez flatteur de voir tout ce tintouin pour moi. Internet n'étant à mon avis qu'un outil, que je sois ou pas sur Wikipédia ne changera pas grand chose. Néanmoins je trouve cela motivant pour faire d'autres expo importantes.

Dites de quelqu’un : « Oh qu’il est savant ! » et d’un autre : « Oh le brave homme ! ». La foule ne manquera pas de diriger son regard et son respect vers le premier. Il faudrait ajouter ici « Oh la grosse tête ! ». - Montaigne, Livre I, chapitre 24, paragraphe 11

A bientôt,
Valérie-Anne





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